français

Sans être si différente de quiconque, j’ai accueilli la pratique du Yôga dans ma vie car elle s’est présentée comme une nouvelle entité en moi. Comme un ange-gardien, une greffe qui, progressivement s’est épanouie. Mon milieu d’origine était pourtant bien distant de ces considérations.

Ce n’est que vers 30 ans que j’ai rencontré la discipline du Yôga, pour l’embrasser progressivement à bras le corps.

En 2005, mes balbutiements dans la pratique du Yôga ont assez rapidement ouvert le champ à une implication plus sérieuse et engagée. C’était de l’engouement vibratoire mais raisonné.

Je dois dire que je suis heureuse d’avoir croisé le chemin du Yôga à l’époque où ce n’était pas encore devenu « un marché ».

Je n’ai pas tout abandonné pour m’y consacrer… quoique … mais ma consécration a laissé une autre vie derrière moi. Une évidence qui n’a pas rendu ma vie plus facile pendant de longues années (socialement parlant) mais qui continuait à avoir tout son sens pour moi. C’est le moment où l’on découvre que choisir, c’est renoncer !

Ce fut d’abord, l’approche purement physique qui m’a happée, parallèlement à la rencontre de la personne qui m’a guidée durant les premiers temps, Clarissa (et ses collègues brésiliens et portugais), enseignante de SwáSthya Yôga de la Méthode de Rose, à Paris. Maître de Rose est le codificateur de cet enseignement. Je les remercie tous humblement. La littérature concernant cette méthode existe essentiellement en langue portugaise.

Danseuse classique puis coureuse endurante depuis mon enfance, la pratique et le sens de l’effort forment mon univers. Ce sont toujours des dimensions d’évolution en solitaire. Une caractéristique forte de ma personnalité.

Par-delà le spectre de l’effort et la compréhension de ma propre nature, c’est la philosophie et l’art de vivre enveloppant toute cette pratique si riche et variée qui a parachevé mon acquiescement à tout ce que la pratique du Yôga invite à embrasser :

* Un code éthique d’observances de soi à soi et de soi à autrui.


* Une rigueur et une indulgence. Un auto-dépassement et un respect des limites.


* Une confiance (toujours à réviser) en sa propre intuition. 


* Une découverte de son propre creuset spirituel sans être forcément abreuvée de références bibliographiques à profusion.


* Une infinité de techniques physiques, hygiéniques, purificatrices, stimulantes, énergétiques, respiratoires, d’auto-étude de ses possibilités, sensations, états mentaux et toujours une remise en question, une acceptation de l’environnement, sous toutes ses formes, plutôt qu’une lutte contre lui. 


C’est forcément un arrêt sur image, très souvent pour essayer de comprendre quelle est la meilleure façon d’être, définissant ainsi la meilleure façon d’agir et de se comporter.

Ce qui inclut des erreurs, paramètres les plus instructifs. Je m’efforce de grandir en le reconnaissant toujours.

En 2009, je me suis engagée dans la transmission de cette discipline et c’est toujours le cas aujourd’hui.

Poursuivons le chemin ensemble !

english

Without being so different from anyone else, I have welcome the practice of Yôga into my life because it has presented itself as a new entity within me. Like a guardian angel, a graft that gradually blossomed. Though my background was far removed from these considerations.

It wasn't until around 30 years old that I gracefully met the discipline of Yôga, gradually embracing it head on.

In 2005, my beginnings in the practice of Yôga rather quickly opened the field to a more serious and committed implication. It was a vibrational but reasoned infatuation.

I have to confess that I’m glad that Yôga came in my life before it became a real « business ».

I didn't give up everything to devote myself to it ... although ... but my consecration left another life behind. Evidence that did not make my life any easier for many years (socially speaking), but it continued to be meaningful to me. This is the moment when we discover that choosing is to give up!

It was first of all, the purely physical approach that grabbed me, along with meeting the person who guided me during the early days, Clarissa, instructor of SwáSthya Yôga of the De Rose Method, in Paris. But also, all her brazilian and portuguese colleagues. Master de Rose is the one who has found all the technics from India during his long and various journeys there.

Most of the references that you can find about de Rose method are written in portuguese.

As a classical dancer then enduring runner since my childhood, practice and a sense of effort form my universe. These are always dimensions of solo evolution. A strong characteristic of my personality.

Beyond the spectrum of the effort and the understanding of my own nature, it is the philosophy and the art of living enveloping all this so rich and varied practice that has completed my acquiescence to everything that the practice of Yôga invites to embrace:

  • An ethical code of self-to-self and self-to-other observances.

  • Rigor and indulgence. Self-surpassing and respect for limits.

  • Confidence in your own intuition (but always to be re considered).

  • A discovery of its own spiritual melting pot without necessarily being overwhelmed with bibliographical references in abundance.

  • An infinity of physical, hygienic, purifying, stimulating, energetic, respiratory techniques, of self-study of its possibilities, sensations, mental states and always of questioning, an acceptance of the environment, in all its forms, rather than a fight against it.

It's bound to be a freeze frame, very often trying to figure out what's the best way to be, thus defining the best way to act and behave.

Which includes errors, the most instructive parameters. I strive to grow up always recognizing them.

In 2009, I got involved in the transmission of this discipline. I’m still involved today !

Let's continue the journey together!